Parceque nous sommes loin de tout savoir sur l’histoire du village, les blogueurs partagent avec vous les connaissances qu’ils en ont, qu’elles leurs soient transmises où qu’elles soient le fruit de recherches…
Merci à René TROUILLET, qui, en réponse à un curieux, partage avec vous ces informations:
« Les fabriques de chardons sur Eyragues en 1925:
Il y en avait trois:
– Une sur l’emplacement de la maison de Louis MICHEL, en bordure de la route de Saint-Andiol (établissement de M. Auguste FOUQUET puis FOUQUET-CONIL en 1930)
– Une dans la Grand Rue (de M. Albert GALISSARD qui disparaît en 1940)
– Une au niveau de l’actuel n° 13 de l’avenue Gabriel PERI (M. GILLES).
Ma mère et mon grand-père ont travaillé dans cette dernière de 1918 à 1930 avec comme patron M. Max BRUNET-DEBAINES, puis de 1931 à 1940 avec M. Gustave NAQUET.
C’était une « succursale » dans les Bouches du Rhône, leur siège social étant dans le Vaucluse.
« Fabrique » était l’appellation locale car l’entreprise ne fabriquait rien.
C’était une remise d’expédition où on calibrait puis emballait les chardons.

Les patrons achetaient le chardon cardère qui était abondamment cultivé en Provence à l’époque et l’expédiaient à des usines de textile.
Ce chardon servait à carder la laine (ou le drap de laine) utilisée pour la confection de vêtements de luxe.
Au début du XIXème, Eyragues était un important centre de cardage (le 2ème après celui de Saint-Rémy). »